Les 13-14 et les 18-19 novembre 2019, lÔÇÖASOZOF a pris part ├á deux ateliers de renforcement des capacit├®s sur la gestion des risques de lÔÇÖ├®quipe nationale sur les risques NRBC (Nucl├®aires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques) tenue ├á Agora Senghor, Paroisse universitaire – Lom├®.
Ces ateliers sont ├á lÔÇÖinitiative des Centres dÔÇÖExcellence NRBC de lÔÇÖUnion Europ├®enne.
Le premier atelier des deux premiers jours intitul├® PROJET 69 – INSTASUR concerne les Installations Chimiques ├á haut risque et la r├®duction du risque dans la r├®gion de la Fa├ºade Atlantique Africaine (FAA).
Une vingtaine de participants qui ont pris part ├á des r├®unions ant├®rieures constitue lÔÇÖ├®quipe nationale.
Quatre interventions ont meubl├® la c├®r├®monie dÔÇÖouverture. DÔÇÖabord le mot de bienvenue de lÔÇÖhonorable NADJO, d├®put├® ├á lÔÇÖAssembl├®e Nationale, Premier Vice-pr├®sident de la Commission Environnement de lÔÇÖAssembl├®e Nationale. Ensuite le repr├®sentant du Bureau R├®gional des Centres dÔÇÖExcellence de lÔÇÖUnion Europ├®enne a dans son intervention rappel├® que les Centres dÔÇÖExcellence sont une initiative de┬á lÔÇÖUnion Europ├®enne. En troisi├¿me lieu la parole a ├®t├® donn├®e ├á Monsieur Alexandre CUSTEAU, expert-formateur qui a rappel├® les pr├®c├®dentes ├®tudes dans le domaine sur le Togo. Enfin le discours dÔÇÖouverture a ├®t├® prononc├® par le Directeur de lÔÇÖenvironnement.
SÔÇÖen est suivi la pr├®sentation des participants.
Les Centres dÔÇÖExcellence ont ├®t├® aussi pr├®sent├®s ainsi que Expertise France.
Les travaux proprement dit ont commenc├® par le rappel du P41 et ses r├®sultats. CÔÇÖest le P41 qui a ├®volu├® en P69, Installations Chimiques Class├®es. LÔÇÖun des objectifs sp├®cifiques de ces rencontres a ├®t├® le d├®veloppement dÔÇÖune culture de s├®curit├®.
Les grandes probl├®matiques qui ont retenu lÔÇÖattention sont par exemple┬á: la mise en place des POI et des PPI qui sont les plans dÔÇÖurgence inh├®rents ├á la directive SEVESO.
Le POI (Plan dÔÇÖOp├®ration Interne) rel├¿ve de lÔÇÖexploitant industriel. Il vise ├á planifier les diff├®rentes mesures dÔÇÖorganisation et de protection lors dÔÇÖun accident industriel d├¿s lors que son ampleur ne d├®passe pas lÔÇÖenceinte du site industriel. LÔÇÖexploitant doit donc ├®tablir ce document en tenant compte des sc├®narios de sinistres possibles auxquels le site pourrait ├¬tre expos├®.
Le PPI (Plan Particulier dÔÇÖIntervention) vise ├á mobiliser les acteurs identifi├®s dont les services de secours, les collectivit├®s territoriales concern├®es ou encore des exploitants dÔÇÖautres sites ├á risque proche de lÔÇÖaccident. D├¿s lors quÔÇÖun accident est susceptible de d├®passer lÔÇÖenceinte du site industriel, et donc le cadre de d├®clenchement du POI, lÔÇÖindustriel doit demander le d├®clenchement du dispositif PPI.
SÔÇÖagissant du SGH qui est le Syst├¿me Global Harmonis├® de classification et dÔÇÖ├®tiquetage des produits chimiques entr├® en vigueur en 2009, il permet ├á chaque r├®gion du monde choisissant de lÔÇÖappliquer, dÔÇÖutiliser les m├¬mes crit├¿res techniques et les m├¬mes symboles pour qualifier les dangers des produits chimiques. Le SGH d├®finit et classe les dangers et communique des renseignements en mati├¿re de Sant├® et de S├®curit├® sur des ├®tiquettes et des Fiches de Donn├®es de S├®curit├® (FDS). Le SGH, document ├®labor├® par les Nations Unies est un syst├¿me ┬½┬ánon contraignant┬á┬╗ de communication des dangers. Cet aspect de la communication a entrain├® la pr├®sentation de plusieurs pictogrammes. Il est ├á relever que seuls les changements climatiques nÔÇÖont pas encore de ┬ápictogrammes.
Les travaux ├á r├®aliser consistent en une comparaison entre les grands principes de la directive SEVESO et les textes en vigueur au Togo.
LÔÇÖobjectif vis├® ici nÔÇÖest pas de r├®diger de nouvelles lois sur ces questions pertinentes, mais plut├┤t dÔÇÖ├®laborer des textes dÔÇÖapplication (d├®crets, arr├¬t├®s interminist├®riels, arr├¬t├®s minist├®riels) afin de combler le d├®ficit de lÔÇÖinexistence ou la faiblesse des textes r├®glementaires sur ces points. Il a ├®t├® remarqu├® ├á travers lÔÇÖexamen du tableau des principes SEVESO en comparaison avec lÔÇÖexistant au Togo que lesdits principes ne sont pas pour la plupart appliqu├®s au Togo puisque les textes devant les r├®gir nÔÇÖexistent pas. CÔÇÖest maintenant quÔÇÖil faut les ├®laborer dÔÇÖo├╣ lÔÇÖint├®r├¬t de cet atelier de renforcement des capacit├®s.
Le deuxi├¿me atelier qui a d├®but├® le 18 novembre 2019 concerne sp├®cifiquement le Transport de Marchandises Dangereuses (TMD). Il est d├®nomm├® Projet 71┬á: transport plus s├╗r par route et voies ferr├®es. ADR/RIDE.
La formation des conducteurs occupe une place de choix dans le dispositif.
Les r├®sultats ├á atteindre sont le diagnostic, la formation/sensibilisation, les capacit├®s de r├®action ├á un accident TMD.
Suivant le m├¬me sch├®ma quÔÇÖen ce qui concerne les Installations Class├®es, le SGH, les pictogrammes, le placardage ont ├®t├® pass├®s en revue en ayant ├á lÔÇÖesprit le TMD.
Tous les produits chimiques dangereux sont concern├®s. Il faut prot├®ger les consommateurs, les travailleurs, les transporteurs, les services dÔÇÖintervention en cas dÔÇÖurgence.
Les Fiches de Donn├®es de S├®curit├® (FDS) montrent comment intervenir sur les produits chimiques dangereux.
En lÔÇÖoccurrence, le TMD requiert des exigences telles que la pr├®vention du risque, la protection des populations environnantes, la limitation des dommages en cas dÔÇÖaccident.
Force est de constater que les participants ont eu ├á ├®changer sur des cas dÔÇÖaccident de Transport de Marchandises Dangereuses survenus r├®cemment au Togo┬á: il sÔÇÖagit de lÔÇÖaccident de Bafilo (Cyanure) et celui de Ts├®vi├® (Hydrocarbures).
LÔÇÖint├®r├¬t de la participation de lÔÇÖASOZOF ├á ces ateliers est non seulement de divulguer ces informations qui concernent surtout les industries utilisant les produits chimiques, mais aussi de les pr├®parer aux dispositions r├®glementaires ├á venir.
Au total, les Projets 69 INSTASUR et 71 Transport de Marchandises par route et voies ferr├®es entrainent pour le Togo dÔÇÖagir en commen├ºant par r├®glementer les secteurs. CÔÇÖest pour cela que ces ateliers avec les diff├®rents acteurs impliqu├®s ont eu lieu.
Les participants sont confirm├®s comme membres de lÔÇÖ├®quipe nationale des risques NRBC au Togo. Une mission r├®gionale aura lieu le 12 d├®cembre 2019.
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