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Communiqué de presse : Lancement officiel du rapport pays Doing Business 2020

Lomé, le 31 octobre 2019 – Le chef de l’État, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, a lancé officiellement le rapport pays Doing Business 2020, en présence des partenaires du Groupe de la Banque mondiale, du corps diplomatique et des représentants du secteur privé. Ce rapport, dont le thème est « Formation pour mieux réformer », recense 294 réformes dans le monde.

Le Togo a réalisé des pas de géant dans la mise en œuvre des réformes économiques. Pour créer un environnement attractif aux investissements, notre pays a engagé des réformes pertinentes sous la conduite de la Cellule climat des affaires, placée elle-même sous le leadership direct du Président de la République.

Des avancées et impacts exceptionnels ont été enregistrés dans plusieurs secteurs : création d’entreprises, permis de construire, accès au crédit, transfert de propriété et raccordement à l’électricité.

En effet, dans le rapport Doing Business 2020 du Groupe de la Banque mondiale, publié le 24 octobre 2019, le Togo a gagné 40 places, soit une progression cumulée de 59 places en deux ans. Classé 97ᵉ, le Togo figure parmi les meilleurs pays réformateurs au monde et se place 1ᵉʳ en Afrique.

En matière d’attractivité, notre pays se situe désormais au 7ᵉ rang africain, derrière :

  1. l’Île Maurice (1ᵉʳ)
  2. le Rwanda (2ᵉ)
  3. le Kenya (3ᵉ)
  4. l’Afrique du Sud (4ᵉ)
  5. la Zambie (5ᵉ)
  6. le Botswana (6ᵉ)
  7. le Togo

Ces résultats ont été acquis grâce à l’abnégation des femmes et des hommes du secteur public et du secteur privé, sans oublier l’appui de la Société Financière Internationale du Groupe de la Banque mondiale.

Lors de la cérémonie de lancement, Mme Sandra Ablamba Johnson, ministre déléguée, conseillère du Président de la République et coordinatrice nationale, a retracé les efforts du Togo en matière de réformes, aboutissant à ce classement historique. Elle a insisté sur les impacts positifs directs et indirects : taux de croissance, trafic maritime, nombre d’entreprises créées, rôle de la femme dans l’économie, création d’emplois, facilités d’accès au crédit…

Selon elle, pour comprendre « le miracle togolais », trois éléments sont essentiels : le bon choix du gouvernement, la volonté politique affirmée et le pragmatisme des plus hautes autorités. La ministre a affirmé sa détermination « non seulement à approfondir les réformes entamées, mais aussi à s’attaquer aux indicateurs où notre pays dispose encore d’une marge de progression ».

M. Sergio Pimenta, vice-président de la Société Financière Internationale, a reconnu les progrès du Togo et s’est dit prêt à encourager les investissements vers notre pays : « Le Togo est vraiment l’endroit où le secteur privé doit venir investir en Afrique ».

Dans son adresse, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est félicité de ces résultats et a invité les acteurs à plus de persévérance pour maintenir le rythme des réformes et atteindre une croissance inclusive et la prospérité : « Nous avons toutes les chances d’attirer les investisseurs dans notre pays ; ne vous lassez pas de faire les réformes ».

Les objectifs du rapport Doing Business, les grandes lignes du rapport 2020 et les différents indicateurs ont été présentés par Mme Hawa Cissé Wagué, représentante résidente de la Banque mondiale au Togo. « Le Togo est un exemple à suivre pour beaucoup de pays », a-t-elle déclaré.

L’événement a également été marqué par un panel sur le thème « Secteur privé, moteur de croissance ».

Au-delà des indicateurs Doing Business, le gouvernement a initié d’autres réformes majeures : adoption d’un nouveau Code des investissements, nouveau Code foncier, loi sur les énergies renouvelables, offrant de nombreux avantages au secteur privé.

En image : le président de la Commission de l’UEMOA
Photo : Commission UEMOA


UEMOA : bientôt un guide sur la gestion axée sur les résultats

La Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) va se doter d’un guide méthodologique sur la gestion axée sur les résultats. Après plusieurs phases de relecture et d’améliorations, le document final sera validé les 12 et 13 novembre à Ouagadougou (Burkina Faso).

Ce guide a pour objectif de donner des orientations aux agents de la Commission en matière de planification, de programmation, de budgétisation, de suivi et d’évaluation des programmes et projets, conformément à la logique d’application de la gestion axée sur les résultats (GAR). Son élaboration intervient dans le cadre des activités du Projet d’Appui au Renforcement des Capacités Institutionnelles (PARCI) et est pilotée par la Direction de la Stratégie et de l’Évaluation (DSE).


Togo : détails des avancées réalisées par indicateur dans le rapport Doing Business 2020

  1. Création d’entreprise
    • Délai réduit à moins d’une journée.
    • Possibilité de créer une SARL avec ou sans recours au notaire, et de vérifier la disponibilité du nom en ligne.
    • Résultat : le Togo se classe 15ᵉ mondial et 1ᵉʳ en Afrique (gain de 106 places en deux ans).
  2. Obtention d’un permis de construire
    • Dématérialisation des demandes, contrôle renforcé sur le terrain, délivrance du certificat de conformité lors de la dernière visite.
    • Résultat : 127ᵉ place (gain de 46 places en deux ans).
  3. Raccordement à l’électricité
    • Réduction de 50 % des frais de raccordement, paiement échelonnable jusqu’à six mois.
    • Résultat : 99ᵉ place (gain de 43 places).
  4. Transfert de propriété
    • Délai de mutation ramené de 18 mois à moins de deux semaines.
    • Révision du barème des honoraires notaires.
    • Résultat : 56ᵉ place (gain de 126 places).
  5. Obtention de prêt
    • Renforcement de la base de données du Bureau d’Information sur le Crédit, réduction des taux d’intérêt.
    • Résultat : 48ᵉ place (gain de 96 places, contre 144ᵉ en 2019).

Annexe 2 : À propos du rapport Doing Business

Le rapport Doing Business est un document phare issu de la collaboration entre la Banque mondiale et la Société financière internationale (IFC). Il analyse les réglementations affectant les différentes étapes de la vie d’une entreprise — de la création à l’insolvabilité, en passant par le commerce transfrontalier et le paiement des taxes. L’indicateur global de « facilité de faire des affaires » résulte de l’étude de 10 critères dans 190 économies.

Important : Doing Business n’évalue pas tous les facteurs de l’environnement des affaires, tels que la qualité du système fiscal, la stabilité macroéconomique, la qualification de la main-d’œuvre ou la résilience des marchés financiers. Cependant, ses résultats suscitent de nombreux débats et études sur l’impact des réglementations adaptées aux besoins des entreprises sur le développement économique.

Pour plus d’informations, consultez le site : www.doingbusiness.org.

Sandra Johnson explique comment le Togo a pu effectuer un bond de 19 places au classement Doing Business

(Agence Ecofin) – Rebondir de 19 places, après avoir reculé de deux rangs l’année précédente : dans un environnement mondial concurrentiel, et tout particulièrement dans un classement aussi réputé que Doing Business, où chaque État se lance dans la bataille des réformes pour gagner en attractivité, c’en est un pari réussi. Le Togo l’a fait. Curieux de connaître la « recette magique », Togo First a rencontré Sandra Johnson. Secrétaire d’État et conseillère du Président de la République, cheffe d’orchestre de cette performance, elle revient sur les réformes engagées et leurs retombées pour les Togolais.

Togo First : Le Togo fait un bond de 19 places dans Doing Business cette année. Comment expliquez-vous un tel saut en une seule année ? Quelle est la « recette magique » ?
Sandra Johnson (SAJ) : Je ne pense pas qu’il y ait eu de recette magique : c’est le fruit d’un travail collectif, fondé sur l’adhésion et la cohésion de tous les acteurs. Il y a eu, d’abord, un leadership clair des plus hautes autorités : deux types de réformes ont été menées cette année. La première concerne le cadre institutionnel, avec la création d’une Cellule climat des affaires (CCA) directement rattachée au cabinet du Président de la République. Cette cellule fait un suivi hebdomadaire avec le Président, grâce à un tableau de bord qui nous permet d’identifier en temps réel les difficultés sur le terrain et de corriger le tir immédiatement.

Ensuite, c’est l’ensemble des travaux menés avec l’implication du secteur privé, des points focaux des différents départements et des médias qui nous a permis d’atteindre ces résultats : c’est une véritable chaîne de valeur dans laquelle chacun s’est senti engagé.

Togo First : Pouvez-vous détailler concrètement les réformes qui ont permis ce bond ?
SAJ : Le Togo a travaillé sur six indicateurs. Selon la Banque mondiale, notre pays a validé ces six indicateurs, ce qui lui vaut d’être 6ᵉ « top performer » mondial, 2ᵉ en Afrique, 1ᵉʳ dans la CEDEAO, et 2ᵉ pays le plus attractif de l’UEMOA, derrière la Côte d’Ivoire.

  1. Création d’entreprise
    • Libéralisation du capital minimum.
    • Suppression du droit d’enregistrement et de timbre.
    • Simplification des procédures au sein du guichet unique (CFE).
    • Lancement du projet de création d’entreprise en ligne (réforme en cours de prise en compte).
  2. Permis de construire
    • Adoption d’un nouveau décret (le précédent datait de 1967) sécurisant les chantiers et imposant les visites d’architectes avant, pendant et après travaux.
    • Automatisation des demandes : les architectes peuvent déposer leur dossier en ligne sans se déplacer à la mairie ou au service urbanisme.
  3. Raccordement à l’électricité
    • Réduction de 30 % des frais de raccordement.
    • Possibilité d’étaler le paiement sur six mois, avec versement d’une première tranche pour déclencher le branchement.
    • Résultat : 1ᵉʳ de l’UEMOA et 105ᵉ mondial (contre 143ᵉ pour la Côte d’Ivoire).
    • En parallèle : avancement du projet CIZO (électrification de 300 000 ménages d’ici 2022) et lancement de la centrale Kekeli (+ 200 000 ménages), adoption d’une loi sur les énergies renouvelables.
  4. Transfert de propriété (foncier)
    • Création d’un guichet unique pour réduire les délais (9 jours en moyenne contre 2–3 ans auparavant).
    • Numérisation/scannage de la quasi-totalité des titres fonciers, permettant d’obtenir rapidement des copies pour hypothèques, etc.
    • Adoption d’un nouveau Code foncier renforçant la sécurisation des titres.
    • Résultat : passage de la 182ᵉ à la 120ᵉ place mondiale (gain d’environ 60 rang).
  5. Exécution des contrats
    • Transposition d’un texte OHADA sur les cours d’arbitrage, utile à tous les États membres pour Doing Business.
    • Création de chambres commerciales spécialisées et automatisées pour réduire procédures, délais et coûts.
  6. Paiement des impôts
    • Télé-déclaration obligatoire pour les grandes entreprises depuis 2016, étendue aux PME/PMI en janvier 2017, réduisant considérablement les délais de dépôt.

Voilà, en résumé, les grandes lignes des réformes réalisées. Cette mobilisation collective et ce suivi rigoureux ont permis au Togo d’atteindre cet impressionnant bond dans le classement Doing Business.

Doing Business 2020 : les performances du Togo en matière de raccordement à l’électricité

ENERGIES

(Togo First) – 99ᵉ sur 190 pays évalués sur l’indicateur « Raccordement à l’électricité » dans le Doing Business (DB) 2020, le Togo a mené plusieurs réformes pour atteindre cette performance.

Au niveau de cet indicateur, trois réformes majeures ont été mises en œuvre, rappelle Abbas Aboulaye, directeur général de l’Énergie (DGE) :

  1. Réduction de 50 % du coût de raccordement pour les entreprises.
  2. Raccourcissement du délai de raccordement à moins de 30 jours (contre deux mois et demi en 2017).
  3. Amélioration de l’efficience de la fourniture d’électricité.

Selon la DGE, des efforts considérables ont été consentis en matière de réhabilitation et de renforcement du réseau. Tout cela a permis de réduire à 89 heures le temps de coupures sur l’année (sur un total de 8 700 heures), soit une performance de 99 % en qualité de service.

Ces réformes ont permis au pays d’obtenir 72,6 points dans Doing Business 2020, soit une progression de 2,6 points par rapport à 2019, où le Togo occupait la 105ᵉ place avec 70 points.

Séna Akoda


Togo : le branchement et le raccordement au réseau électrique sont possibles à partir de 19 000 FCFA

ENERGIES

(Togo First) – La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) annonce une offre promotionnelle sur les branchements et raccordements de compteurs prépayés 2 fils Lafia.

L’opération permettra aux clients intéressés, du 21 octobre au 30 novembre prochain, d’accéder à l’énergie avec davantage de facilités.

À partir de 19 000 FCFA, le client peut bénéficier de son branchement et raccordement Lafia 2 fils. Le solde, variable selon le type de compteur installé, sera étalé sur 11 mois.

Cette nouvelle campagne vise à faciliter l’accès à l’énergie (réseau électrique basse tension) tant en zone urbaine qu’en zone rurale.

Sa réussite s’inscrit dans l’objectif d’une couverture universelle du pays d’ici 2030.

Séna Akoda


Togo : il est désormais possible de demander le raccordement moyenne tension via www.ceet.tg

ENERGIES

(Togo First) – La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) digitalise la demande de raccordement Moyenne Tension. Elle vient de mettre en place, sur son portail web www.ceet.tg, une plateforme numérique dédiée à ses clients institutionnels.

Selon des sources proches de l’entreprise, pour accéder au formulaire de dépôt de demande d’abonnement, le client doit se connecter à www.ceet.tg et suivre les instructions.

Cette possibilité offerte aux opérateurs économiques leur évite de se déplacer pour déposer leur demande de raccordement MT, soulignent des consultants. En conséquence, les clients qui introduiront leur dossier en ligne gagneront un temps précieux.

Cette évolution s’inscrit dans le cadre des réformes que met en œuvre la CEET pour améliorer le climat des affaires, indique Mawusi Kakatsi, directeur général de la société. Rappelons que, dans la même logique, la CEET avait annoncé une réduction de 50 % des frais de raccordement Moyenne Tension.

Séna Akoda


Sandra Ablamba Johnson : « Au-delà des impacts qualitatifs, les réformes opérées devraient être converties en investissements. »

GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE

(Togo First) – À l’occasion de la présentation, ce vendredi 31 octobre, du rapport pays Doing Business 2020 pour le Togo — dans lequel le pays occupe la 97ᵉ place mondiale — Sandra Ablamba Johnson (photo), ministre conseillère en charge du Climat des Affaires, a encouragé le secteur privé à investir davantage au Togo et à créer plus d’emplois. Elle leur a lancé cet appel :

« Au-delà des impacts qualitatifs, les réformes opérées, tout en constituant parfois des manques à gagner non négligeables pour l’État, devraient être converties en investissements, voire créations d’emplois par le secteur privé, qui s’est d’ailleurs engagé à jouer sa partition. »

Déjà, la ministre conseillère note que :

« Au-delà des indicateurs, c’est toute l’économie togolaise qui est impactée, avec une tendance à la hausse du taux de croissance porté à 5,3 % en 2019 malgré un environnement économique international peu favorable. Toutes ces réformes ont généré — et continueront de générer — des retombées positives pour notre pays. »

Parmi celles-ci : la progression consécutive, en deux ans, des investissements directs étrangers (IDE) à destination du Togo, l’augmentation des crédits dans les services financiers décentralisés, etc.

Performance et satisfaction, mais aussi défis !
Si le Togo célèbre une « performance historique » sur fond d’« immense satisfaction », il reste toutefois beaucoup à faire, alerte la numéro 1 du climat des affaires au Togo. En effet, précise-t-elle, les progrès réalisés constituent également « un défi de taille » qui appelle à maintenir le cap, voire à faire mieux. Pour y parvenir, la recette de la ministre conseillère consistera :

  1. À approfondir les réformes entamées,
  2. À s’attaquer aux indicateurs sur lesquels le Togo a de la marge de progression.

En rappel, sur la période 2018–2019, le Togo a amélioré son climat des affaires sur la création d’entreprises, l’obtention du permis de construire, le transfert de propriété, le raccordement à l’électricité et l’obtention de prêts. Ces performances ont permis au Togo de gagner 40 places dans Doing Business 2020 et de devenir le 1er pays réformateur en Afrique et le 3ᵉ au monde.

« Pour la 1ʳᵉ fois, notre pays a franchi le cap d’un classement à deux chiffres et ce, conformément aux instructions reçues il y a exactement un an. C’est la plus grande progression pour la 2ᵉ année consécutive, soit un total de 59 places en deux ans », s’est exclamée Sandra Ablamba Johnson.

Et, « pour comprendre le « miracle togolais » sur les réformes réalisées ces derniers mois, il faut se référer à trois choses : d’abord, les choix opérés par le gouvernement togolais ; ensuite, la volonté politique affirmée ; enfin, le pragmatisme et le leadership des plus hautes autorités », a souligné la ministre.

Séna Akoda


Togo : Cellule Climat des Affaires, la cheville ouvrière des réformes

POLITIQUE

(Togo First) – À deux mois de son deuxième anniversaire, la Cellule Climat des Affaires (CCA), dont les activités ont été lancées le 30 janvier 2018, peut se targuer de résultats remarquables. Coordonnée par la ministre-conseillère Sandra Ablamba Johnson (photo), cette institution a été au cœur des actions et initiatives gouvernementales visant à gommer l’image d’un pays « non propice aux investissements ».

Cette réputation tenace collait au Togo, surtout après une performance médiocre et une régression dans le Doing Business 2018. « Il y a deux ans, nous étions 156ᵉ, et lorsque le rapport est sorti, pour les ministres, ce jour-là, le conseil des ministres a été chaud. Nous n’étions pas du tout contents. Nous avons régressé dans l’espace UEMOA », reconnaît Faure Gnassingbé.

La création de la CCA fut la réponse toute trouvée, à l’issue de concertations entre les autorités togolaises et leurs partenaires au développement : « Nous avons mis en place la Cellule Climat des Affaires, admirablement conduite par la ministre Johnson, puis nous sommes allés à l’assaut de nos difficultés. »

C’est par un atelier visant à valider son plan d’actions pour l’amélioration du climat des affaires que la CCA a lancé ses activités. Pour le Premier ministre Komi Sélom Klassou, « la CCA poursuivra dans la lignée des importantes réformes entreprises ces dernières années, parmi lesquelles la réduction des coûts et délais de création d’entreprise, la facilitation de l’obtention du permis de construire et du transfert de propriété, la réduction du temps de raccordement à l’électricité, la baisse de l’impôt sur le revenu des sociétés et de la masse salariale, ainsi que le renforcement du partenariat public-privé ».

Ces réformes étaient nécessaires, au regard de « toutes les tracasseries que vivaient les populations, des difficultés d’obtention du permis de construire et de raccordement à l’électricité », rappelle Faure Gnassingbé.

Et les efforts de tous, coordonnés par la ministre-conseillère Sandra Ablamba Johnson, ont permis au Togo d’enregistrer, en deux ans, un bond de 59 places, passant du 156ᵉ au 97ᵉ rang mondial.

En image : la progression du Togo sur les 12 derniers mois, où il a gagné 40 places pour devenir le 3ᵉ « Top Reformer » mondial et le 1ᵉʳ « Top Reformer » en Afrique.

(Togo First) – Comme annoncé mercredi, le Togo a officiellement présenté ce jeudi à Lomé son rapport pays Doing Business 2020. La cérémonie, présidée par le chef de l’État, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, s’est tenue en présence de plusieurs personnalités du gouvernement, du corps diplomatique, du secteur privé et de la société civile, ainsi que des responsables du Groupe de la Banque mondiale.

L’objectif était de revenir sur les avancées réalisées par le Togo dans cet indice qui classe les pays selon la facilité de faire des affaires.

Tour à tour, la ministre conseillère en charge de l’amélioration du climat des affaires, la représentante de la Banque mondiale et le vice-président de l’IFC ont détaillé les raisons du « miracle togolais » — un bond qualitatif de 59 places en deux ans, passant de la 156ᵉ à la 97ᵉ place mondiale — avant de présenter les indicateurs où le Togo s’est illustré et ceux où des efforts restent à fournir.

« Les choix opérés par le gouvernement, la volonté politique affirmée ainsi que le pragmatisme et le leadership des plus hautes autorités expliquent cette performance du Togo au cours des dernières années », a souligné Sandra Ablamba Johnson.

Pour Hawa Cissé Wagué, « tout le groupe de la Banque mondiale se réjouit de ces résultats et salue l’engagement du Togo au plus haut niveau. Le Togo est un exemple à suivre pour de nombreux pays sur bien des indicateurs. »

Sergio Pimenta, vice-président de l’IFC, a qualifié cette journée de « moment heureux et mérité » pour le Togo, tout en saluant l’engagement personnel remarquable du président de la République dans ce succès. « Toutefois, des efforts restent à faire. L’IFC, qui inaugure aujourd’hui ses bureaux au Togo, accompagnera encore davantage les autorités et le secteur privé pour y parvenir. »

Dans son allocution, le chef de l’État a d’abord exprimé sa satisfaction :

« Nous sommes modestement victorieux au Togo et n’aimons pas trop célébrer nos succès. Aujourd’hui, nous mettons de côté nos querelles pour célébrer le Togo. »

Mais « il n’y a pas de temps à perdre », a-t-il averti :

« Il faut accélérer le rythme ; nous sommes en compétition avec les autres ! »

« Nous avons toutes les chances d’attirer des investisseurs dans notre pays, alors ne relâchez pas vos efforts de réforme. Travaillons ensemble pour que cela se poursuive et se pérennise. Nous n’avons pas le choix : faisons-le, et bien ! » a conclu Faure Gnassingbé.

Octave A. Bruce


Doing Business 2020 : 3ᵉ pays le plus réformateur au monde, le Togo progresse de 40 places

ECONOMIE

 jeudi, 24 octobre 2019 08:02

(Togo First) – Après un bond qualitatif de 19 places l’an dernier, le Togo réédite l’exploit dans la dernière édition du Doing Business 2020.

Le pays de Faure Gnassingbé grimpe de manière significative dans le prestigieux classement de la Banque mondiale, référence en matière d’environnement des affaires.

En atteignant la 97ᵉ place mondiale, le Togo progresse de 40 places par rapport à l’édition 2019, qui analyse la facilité de faire des affaires dans 190 économies à partir de dix indicateurs clés.

Pour la deuxième année consécutive, le Togo figure parmi les dix économies les plus réformatrices de la planète ; il est désormais le pays le plus réformateur d’Afrique, devant le Nigeria.

Neuf économies africaines se classent désormais parmi les 100 premières pour la facilité de faire des affaires : Maurice, le Rwanda, le Maroc, le Kenya, la Tunisie, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Botswana et le Togo.

Les économies ayant connu les plus fortes améliorations dans Doing Business 2020 sont : l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Togo, Bahreïn, le Tadjikistan, le Pakistan, le Koweït, la Chine, l’Inde et le Nigeria.


Le vice-président de la SFI, Sergio Pimenta, est à Lomé

GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE
jeudi 31 octobre 2019, 10 h 30.

(Togo First) – Sergio Pimenta (photo), vice-président de la Société Financière Internationale (SFI) pour l’Afrique et le Moyen-Orient, est à Lomé ce jeudi 31 octobre 2019 pour l’ouverture des bureaux de son institution au Togo.

Pour l’occasion, il devrait être accompagné de Komi Sélom Klassou, Premier ministre togolais, pour présider la cérémonie. Avant cela, le vice-président de la subdivision du Groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé sera reçu par les officiels du pays — notamment le président Faure Gnassingbé — ainsi que par les représentants du Groupe de la Banque mondiale, pour la présentation du rapport-pays Doing Business. Sous la thématique générale « Maintenir l’élan des réformes », ce document reviendra sur les avancées majeures enregistrées par le Togo dans ce classement.

Notons que cette implantation physique de la SFI traduit la volonté de l’institution d’entretenir un contact plus étroit avec les entreprises locales, en particulier les PME, que la société entend soutenir. Une ambition rendue possible par l’évolution favorable du climat des affaires et les performances du pays à cet égard.

Au Togo, en plus de conseiller les autorités pour améliorer l’environnement des affaires, la SFI est active via un portefeuille de projets de 330 M $, couvrant des investissements dans les secteurs de l’énergie, des marchés financiers, de la logistique et de la santé.


Togo : la SFI explore des pistes de financement en faveur des « Nana Benz »

(Togo First) – Au cours de sa visite au Togo en tant que vice-président de la Société Financière Internationale (SFI), Sergio Pimenta a rencontré les « Nana Benz » du Grand Marché de Lomé — ces femmes d’affaires togolaises réputées, capables d’acheter une Mercedes Benz grâce au commerce de pagnes.

Sur son compte Twitter, le responsable de la SFI a indiqué :

« J’ai discuté avec ces célèbres femmes d’affaires de la manière dont nous pouvons soutenir les entrepreneures togolaises. »

À son arrivée, il avait déjà annoncé vouloir rencontrer, entre autres, les clients et prospects de la SFI au Togo.

Seraient-elles, ces « Nana Benz », sur le point de décrocher un partenariat de référence ? En attendant, Sergio Pimenta se dit « fasciné par l’histoire de ces générations de commerçantes qui ont été parmi les premières à acheter une Mercedes Benz grâce à leur travail ».

Séna Akoda

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