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INTRODUCTION

Le Togo a adh├®r├® en Ao├╗t 2013 ├á lÔÇÖinitiative des centres dÔÇÖexcellence de lÔÇÖUnion Europ├®enne sur la r├®duction des risques nucl├®aires, radiologiques, biologiques et chimiques NRBC. Cette adh├®sion t├®moigne de lÔÇÖint├®r├¬t que le Togo accorde ├á la question de la r├®duction des risques NRBC. Pour ce faire, il a b├®n├®fici├® de plusieurs projets depuis son adh├®sion ├á cette initiative dont celui d├®nomm├® ┬½┬áP69-INSTASUR┬á: Renforcement de la r├®glementation dans les installations chimiques ├á haut risque et r├®duction des risques dans les Pays de la fa├ºade atlantique africaine┬á┬╗.

Dans le cadre de ce projet il est organis├® des ateliers de formation et de sensibilisation des acteurs locaux ├á lÔÇÖ├®chelle nationale afin de les outiller sur la gestion des risques li├®s aux installations chimiques ├á haut risque et vulgariser les bonnes pratiques de gestion de leur occurrence afin dÔÇÖaider ├á la mise en place dÔÇÖun syst├¿me de gestion efficace par une r├¿glementation harmonis├®e.

CÔÇÖest dans ce contexte quÔÇÖil est organis├® les 9 et 10 f├®vrier 2021 ├á Lom├® ├á lÔÇÖAgora SENGHOR, lÔÇÖatelier de sensibilisation et de formation des acteurs locaux regroupant une vingtaine dÔÇÖacteurs des diff├®rentes communes de la pr├®fecture du Golfe (Cf liste de pr├®sence en annexe).

 

I-CEREMONIE DÔÇÖOUVERTURE

Trois interventions ont marqu├® la c├®r├®monie dÔÇÖouverture ├á savoir le mot de bienvenue du directeur de lÔÇÖenvironnement, le mot introductif dÔÇÖun Experts formateurs et du discours dÔÇÖouverture du Directeur de Cabinet, repr├®sentant du ministre de lÔÇÖenvironnement et des ressources foresti├¿res.

Dans son intervention, Monsieur Thiyu ESSOBIYOU, directeur de lÔÇÖenvironnement, en souhaitant la bienvenue ├á tous les participants, a remerci├® les uns et les autres pour les efforts consentis afin de prendre part ├á cet atelier. Monsieur ESSOBIYOU a continu├® son allocution en ├®voquant la vision du plan nationale de d├®veloppement du Togo (PND) et de la feuille de route 2020-2025 qui voudrait faire du Togo un pays ├®mergent ├á lÔÇÖhorizon 2030. Cette ├®mergence ne pourrait se faire sans le d├®veloppement de nouvelles technologies a- t-il soulign├®, qui sans doute exposeraient les populations ├á des risques y aff├®rents.

Pour finir, le directeur de lÔÇÖenvironnement a relev├® le fait quÔÇÖeu ├®gard aux enjeux nucl├®aires, chimiques, radiologiques et biologiques, il sÔÇÖav├¿re n├®cessaire de mettre en place des mesures de pr├®caution et de pr├®vention afin de limiter et minimiser lÔÇÖimpact du d├®veloppement technologique sur la sant├® humaine et lÔÇÖenvironnement.

Pour sa part, lÔÇÖHonorable NADJO, expert sur le NRBC, au nom dÔÇÖExpertise France qui accompagne le projet P69 INSTASUR, a pris la parole pour situer le contexte de cette rencontre. Il a fait un bref aper├ºu sur le lien entre le pr├®sent projet et celui P41 dont il d├®coule qui vise ├á former les experts nationaux sur la gestion des risques. Il a continu├® en rappelant que pour lÔÇÖatteinte de la vision du PND, la classe dirigeante du pays ├á lÔÇÖinstar des ├®lus locaux doit ├¬tre outill├® et sensibilis├®e sur les enjeux du d├®veloppement technologique de fa├ºon globale et celui relatif au NRBC en particulier. Pour finir, lÔÇÖhonorable NADJO a donn├® les principaux objectifs de la formation en insistant sur le partage dÔÇÖexp├®rience entre les diff├®rents acteurs pr├®sents.

Monsieur KOUDADZE Kodjo, Directeur de cabinet du minist├¿re de lÔÇÖenvironnement et des ressources, repr├®sentant le ministre, a dans son allocution, apr├¿s avoir fait un aper├ºu sur les produits chimiques et les risques li├®s ├á leur mauvaise gestion, rappel├® le r├®cent cas dÔÇÖaccident industriel du Liban qui a ├®veill├® les consciences des acteurs du secteur sur la n├®cessit├® de mise en place des mesures de s├®curit├® pour une meilleure gestion des installations class├®es. Il a relev├® le fait que la Togo abrite des entreprises ├á haut risque qui m├®ritent une attention particuli├¿re et lÔÇÖ├®tablissement dÔÇÖune r├®glementation appropri├®e. Il a de ce fait salu├® la tenue de cet atelier qui permettra aux ├®lus locaux dÔÇÖ├¬tre inform├®s et avis├®s sur les risques li├®s aux installation class├®e. Dans la suite de son discours le Directeur de cabinet a rappel├® que le pays sÔÇÖest r├®solument engag├® dans la mise en ┼ôuvre de la feuille de route pr├®sidentielle 2020-2025 dont lÔÇÖaction 5 de lÔÇÖaxe strat├®gique 2 vise ├á affirmer la place du pays en tant que hub logistique et de services. Cette vision a-t-il soulign├®, suppose le d├®veloppement dans notre pays dÔÇÖinstallations class├®es de diff├®rents types. Il a d├®montr├® quÔÇÖavec la promotion de lÔÇÖentreprenariat et de lÔÇÖauto-emploi souhait├®s par tous, lÔÇÖ├®mergence des entreprises et dÔÇÖinstallation des usines ├á petite et moyenne ├®chelle vont bient├┤t impacter lÔÇÖarchitecture de nos communes.

Le Directeur de Cabinet a ensuite adress├® ses remerciements aux partenaires techniques et financiers, en lÔÇÖoccurrence lÔÇÖUnion Europ├®enne et Expertise -France pour leur accompagnement financier dans le renforcement de la r├®glementation dans les installations chimiques ├á haut risque dans les pays de la fa├ºade atlantique africaine.

Pour finir, il a exhort├® les participants ├á donner le maximum dÔÇÖeux-m├¬mes afin de tirer profit de cette formation dont lÔÇÖimportance est capitale pour notre pays.

 

II-DEROULEMENT DE LA FORMATION

JOUR 1

Mise en place du pr├®sidium

Pour une bonne conduite des travaux de la formation un pr├®sidium de deux membres a ├®t├® mis en place et compos├® comme suit┬á:

Pr├®sident┬á: Monsieur DJAGBAVI L├®b├®nin Bernard, Secr├®taire G├®n├®ral de la pr├®fecture du Golfe.

Rapporteur┬á: Monsieur NÔÇÖPO Tissama┬á Y. Assistant du point focal NRBC.

 

Adoption de lÔÇÖagenda de la formation

Afin de convenir sur la proposition dÔÇÖagenda de la formation, le pr├®sidium a soumis ledit agenda ├á lÔÇÖappr├®ciation des participants. Ceux-ci ont apport├® une l├®g├¿re modification dans lÔÇÖordre de passage des pr├®sentations et lÔÇÖont adopt├® ├á lÔÇÖunanimit├®.

Pr├®sentations

La premi├¿re journ├®e a ├®t├® marqu├®e par sept (07) /pr├®sentations.

Premi├¿re Pr├®sentation.

La premi├¿re pr├®sentation, faite par le Capitaine LEDI, ┬áfait un aper├ºu de quelques accidents de r├®f├®rence au niveau mondial. Pour ce faire, le Capitaine a dans un ordre chronologique pr├®sent├® ces accidents de r├®f├®rence en les illustrant par des images et vid├®os accompagn├®es de commentaire. Il a entre autres pr├®sent├®┬á:

  • lÔÇÖaccident du 4 janvier 1966 caus├® par lÔÇÖexplosion des sph├¿res de stockage de propane dans une raffinerie en France et qui a occasionn├® 18 morts et 84 bless├®s┬á;
  • lÔÇÖaccident de Bhopal dans la nuit du 2 au 3 d├®cembre 1984 caus├® par une explosion de r├®servoir de stockage de m├®thyl isocyanate┬á;
  • lÔÇÖincendie du 1er d├®cembre 1986 dÔÇÖune usine chimique de la firme Sandoz ├á Schweizerhalle┬á en Suisse;
  • lÔÇÖincendie du 13 mai 2000 ├á Enschede, aux Pays-Bas caus├® par le feu qui br├╗la un entrep├┤t dÔÇÖun d├®p├┤t de feu dÔÇÖartifice┬á;
  • lÔÇÖexplosion dans lÔÇÖusine dÔÇÖAZF de 300 tonnes de nitrates dÔÇÖammonium ├á Toulouse;
  • lÔÇÖexplosion du 11 d├®cembre 2005 sur le d├®p├┤t p├®trolier de Buncefield.

Dans la suite de sa pr├®sentation le capitaine LEDI a abord├® les six cat├®gories dÔÇÖaccident en milieu industriel et a illustr├® les ├®l├®ments abord├®s par un film de huit minutes qui pr├®sente lÔÇÖaccident de Bhopal.

Avant de laisser la parole pour les questions dÔÇÖ├®claircissement le capitaine, ├á travers une approche interactive a pos├® des questions aux participants ceci afin de jauger leur degr├® de compr├®hension.

 

Les questions abord├®es dans les d├®bats apr├¿s cette pr├®sentation sont entre autres

  • le nombre des niveaux de s├®curit├®┬á;
  • le r├┤le et les responsabilit├®s des ├®lus locaux dans la gestion des accidents industriels┬á;
  • la part des inspecteurs du travail dans la gestion des risques industriels┬á;
  • la responsabilit├® du personnel relative ├á la n├®gligence et le non-respect des mesures recommand├®es┬á;
  • la responsabilit├® de lÔÇÖEtat indien et le sort du promoteur de Bhopal┬á;

 

Deuxi├¿me pr├®sentation.

La deuxi├¿me pr├®sentation, faite par le capitaine ANOUNKOU, porte sur ┬½┬álÔÇÖintroduction ├á la gestion des risques industriels┬á┬╗

Dans sa pr├®sentation, le capitaine a dÔÇÖabord abord├® les niveaux de s├®curit├® ainsi que la pr├®vision et la protection. Il a ensuite fait ressortir les quatre niveaux de gestion des risques majeures, lÔÇÖ├®valuation des risques, les impacts et les enjeux ├á prot├®ger (les hommes, les biens et lÔÇÖenvironnement). Le capitaine a poursuivi sa pr├®sentation en exposant les diff├®rents sc├®narios de lÔÇÖintervention et le retour dÔÇÖexp├®rience.

Après avoir fait un bref aperçu sur la notion de danger et de risque, le capitaine ANOUNKOU a approfondi ces notions en abordant les principaux points suivants :

  • les sc├®narios de r├®f├®rence (six ph├®nom├¿nes) et les trois types dÔÇÖeffets┬á;
  • le ph├®nom├¿ne de BLEVE (Bolling Liquid Expanding Vapour Explosion)┬á;
  • le ph├®nom├¿ne de BOILOVER, les conditions qui r├®gissent ce ph├®nom├¿ne et les processus conduisant ├á ce ph├®nom├¿ne┬á;
  • le ph├®nom├¿ne dÔÇÖUVCE (Uncontinued Vapour Cloud Explosion), les causes de lÔÇÖUVCE, leurs effets et la m├®thode de calcul des effets ainsi que la mod├®lisation desdits ph├®nom├¿nes.

A lÔÇÖissue de cette pr├®sentation, les d├®bats ont port├® entre autres sur┬á:

  • lÔÇÖ├®tat de r├®f├®rence initial, les caract├®ristiques physicochimiques et techniques des contenants┬á;
  • le place et la responsabilit├® de lÔÇÖinspecteur du travail dans la gestion des risques┬á;
  • les normes qui r├®gissent lÔÇÖ├®tablissement des coefficients des seuils┬á;
  • la formation universitaire qualifiante en la mati├¿re.

 

Troisi├¿me pr├®sentation

La troisi├¿me pr├®sentation intitul├®e ┬½┬áIdentification des mati├¿res dangereuses┬á┬╗ a ├®t├® faite par Monsieur TCHALA Matiyou, Expert formateur du P69.

Dans sa pr├®sentation, monsieur TCHALA, apr├¿s avoir donn├® les trois ├®tapes de lÔÇÖidentification des mati├¿res dangereuses sÔÇÖest attel├® profond├®ment sur la pr├®sentation des pictogrammes. Pour ce faire, il a pass├® en revue les diff├®rents pictogrammes en expliquant leur signification lÔÇÖun apr├¿s lÔÇÖautre. Il a dÔÇÖabord pr├®sent├® les anciens puis les nouveaux en insistant sur le fait que les deux formes doivent ├¬tre connus par les acteurs intervenant dans la gestion des mati├¿res dangereuses.

Monsieur TCHALA a poursuivi sa pr├®sentation en abordant lÔÇÖ├®tiquetage des marchandises dangereuses. Sur cet aspect, il a montr├® aux participants comment se fait lÔÇÖ├®tiquetage (symboles, adresse, nom du fabriquant, du destinataire, nom du produit etc).

Pour finir il a dÔÇÖabord ├®num├®r├® et expliqu├® les seize rubriques r├®glementaires de la fiche des donn├®es de s├®curit├® puis a fait un bref aper├ºu sur le Syst├¿me Global Harmonis├® (SGH).

 

A lÔÇÖissue de cette pr├®sentation, les d├®bats qui sÔÇÖen sont suivis ont port├® entre autres sur┬á:

  • la transcription selon le contexte africain des seize rubriques r├®glementaires┬á;
  • lÔÇÖabsence dÔÇÖ├®tiquette sur certaines mati├¿res dangereuses┬á;
  • les conditions de pr├®l├¿vement (├®chantillonnage) en vue dÔÇÖune contre-expertise sur la mati├¿re dangereuse┬á;
  • la n├®cessit├® pour les communes et les pr├®fectures de se doter de profils scientifiques qualifi├®s sur les mati├¿res dangereuses.

 

Quatri├¿me pr├®sentation

La quatri├¿me pr├®sentation de la premi├¿re journ├®e pr├®sent├®e par le capitaine LEDI, a concern├® ┬½┬ála r├®glementation SEVESO/ICPE et la cat├®gorisation des installations┬á┬╗

Apr├¿s un bref historique sur la r├®glementation SEVESO, le capitaine a abord├® les quatre piliers de la s├®curit├® pour ├®viter les accidents majeurs, ├á savoir

  • la r├®duction du risque┬á;
  • lÔÇÖ├®laboration du plan de secours┬á;
  • la ma├«trise de lÔÇÖurbanisation┬á et
  • lÔÇÖinformation du public.

Il a continu├® sa pr├®sentation en exposant les deux ├®tapes de classement avant de sÔÇÖappesantir sur la r├®glementation proprement dite des Installation Class├®es pour le Protection de lÔÇÖEnvironnement (ICPE). Pour ce faire, il a donn├® (i)les principaux crit├¿res de classement des ICPE, (ii) les quatre cat├®gories de rubrique de classement, (iii) les r├®gimes des ICPE, (iv) les principes g├®n├®raux ┬½┬áseuil haut┬á┬╗ et ┬½┬áseuil bas┬á┬╗, (v) les trois directives SEVESO.

Apr├¿s la pr├®sentation du capitaine LEDI, les ├®changes ont port├® entre autres sur┬á:

  • la nature des industries n├®cessitant le PPI ou le POI┬á;
  • lÔÇÖ├®laboration dÔÇÖun PPI ou dÔÇÖun POI pour le cas de la plateforme industrielle dÔÇÖAd├®tikop├®┬á;
  • la transposition/transcription de la directive SEVESO au niveau national.

 

Cinqui├¿me pr├®sentation

Elle a port├® sur ┬½┬álÔÇÖ├®tude de danger┬á(EDD)┬╗ et a ├®t├® pr├®sent├® par monsieur TCHALA Matiyou.

Monsieur TCHALA dans sa pr├®sentation a dÔÇÖabord expliqu├® aux participants la raison dÔÇÖ├¬tre de lÔÇÖ├®tude de danger et a fait ressortir les principaux objectifs dÔÇÖune ├®tude de danger (r├®duction/ma├«trise des risques ├á la source, information pr├®ventive des populations etc).

Dans la suite de son intervention, il a donn├® le r├┤le des autorit├®s locales dans le processus de lÔÇÖ├®tude de danger (arr├¬t├® pr├®fectorale et la r├®glementation post arr├¬t├® pr├®fectorale). Il a continu├® sa pr├®sentation en donnant certains outils pour la ma├«trise de lÔÇÖurbanisme en prenant comme exemple lÔÇÖautorisation de construire pour le cas du Togo.

Avant de faire un aper├ºu sur la PPI et le POI, il a fait ressortir les mesures prescrites par lÔÇÖ├®tude de danger quÔÇÖil faut appliquer pour la ma├«trise du risque et qui contribuent ├á la surveillance environnementale.

A la fin de sa pr├®sentation, monsieur TCHALA a dÔÇÖabord fait une synth├¿se de lÔÇÖ├®tude de danger ├á travers un sch├®ma puis a pr├®sent├® le guide dÔÇÖappr├®ciation du niveau du risque et celui dÔÇÖanalyse simplifi├®e de la compl├®tude dÔÇÖune EDD.

 

Sixi├¿me pr├®sentation┬á:

Cette pr├®sentation faite par le capitaine ANOUNKOU Housseni porte sur ┬½┬ála gestion┬á de crise en phase plan dÔÇÖop├®ration interne┬á┬╗. Dans sa pr├®sentation le capitaine ANOUNKOU apr├¿s avoir donn├® les objectifs p├®dagogiques de ce module, a abord├® lÔÇÖessentiel du sujet ├á savoir lÔÇÖorganisation de la crise en ces points suivants┬á:

  • les lieux strat├®giques du PO (poste de garde, postes de commandement, salle de confinement etc.)┬á;
  • les acteurs impliqu├®s (Directeur des op├®rations de secours DOS, directeur des op├®rations internes DOI, commandant des op├®rations internes COI), leur r├┤les et responsabilit├®s┬á;
  • les missions du Poste de Commandement PC exploitant┬áainsi que l’organisation de ce poste aussi bien en absence quÔÇÖen pr├®sence des secours publics (sapeurs-pompiers)┬á;
  • les missions du poste de Commandement Avanc├® (PCA)
  • les missions de la Cellule D├®cision et celles de la Cellule R├®ponse Op├®rationnelle┬á;
  • les principes de fonctionnement du PC Exploitant┬á;
  • les outils de la cellule de crise.

Il est ressorti de cette pr├®sentation que

  • le maire, premier responsable territorial de la s├®curit├®, est charg├® sur le territoire de sa commune, de pr├®venir et de faire minimiser les accidents. Il lui appartient alors de diriger les secours┬á;
  • le commandant des Op├®rations de Secours (COS), le plus grad├® sapeur-pompier est le responsable technique des op├®rations de secours et a pour mission de┬ád├®terminer les m├®thodes et les moyens d’intervention, coordonner les moyens publics et priv├®s mis ├á disposition, assurer la mise en place du dispositif ;
  • l’exploitant en charge de la s├®curit├® de ces installations, met en ┼ôuvre la r├®ponse op├®rationnelle qu’il a pr├®alablement ├®labor├®e┬á;

Septi├¿me pr├®sentation

La septi├¿me pr├®sentation et la derni├¿re de la premi├¿re journ├®e de formation a ├®t├® faite par lÔÇÖhonorable NADJO, Expert de Expertise France. Dans cette pr├®sentation intitul├®e ┬½┬áinformations pr├®ventives et gestion des populations face aux risques majeurs┬á┬╗ lÔÇÖhonorable NADJO sÔÇÖest bas├® sur lÔÇÖexp├®rience de lÔÇÖUnion Europ├®enne pour montrer aux participants les bonnes pratiques ├á adopter pour minimiser les risques en cas dÔÇÖaccident majeures. Pour ce faire, apr├¿s avoir pr├®senter le cadre juridique et institutionnel fran├ºais, il a longuement parl├® du dispositif dÔÇÖalerte pr├®coce, ses diff├®rentes formes et la nature ainsi que le contenu des informations ├á passer aux populations en cas de risque majeur.

En prenant comme exemple les feux de for├¬ts et les inondations, lÔÇÖhonorable a expliqu├® aux participants la notion de ┬½┬ámod├¿le de consigne┬á┬╗ et ┬½┬ámod├¿le dÔÇÖaffiche┬á┬╗. Il a pass├® en revue les diff├®rents symboles relatifs aux risques en les expliquant lÔÇÖune apr├¿s lÔÇÖautre. Dans la suite de sa pr├®sentation, lÔÇÖhonorable NADJO a fait un zoom sur le Conseil D├®partemental de S├®curit├® Civile et les comit├®s locaux dÔÇÖinformation et de concertation (CLIC) en France en faisant ressortir leurs r├┤les, leurs responsabilit├®s, leurs missions, leurs compositions.

Pour finir, il a donn├® le r├┤le des autorit├®s locales (pr├®fet, maire) et les organes et services r├®galiens qui les entourent et qui contribuent ├á la prise de d├®cision en cas de risque majeur.

A lÔÇÖissue de la pr├®sentation de lÔÇÖhonorable, les d├®bats ont port├® sur┬á:

  • Le moment opportun pour la mise en branle du dispositif dÔÇÖinformation pr├®ventive de gestion des populations face aux risques majeurs┬á;
  • La transposition du contexte fran├ºais aux pays en d├®veloppement ├á lÔÇÖinstar du Togo.

JOUR 2

La deuxi├¿me journ├®e a ├®t├® marqu├®e par dix (10) pr├®sentations

Premi├¿re pr├®sentation┬á:

La premi├¿re pr├®sentation de la deuxi├¿me journ├®e a concern├® ┬½┬áles enjeux et d├®marche de ma├«trise

des risques chroniques li├®s aux installations industrielles┬á┬╗, expos├®e par le capitaine LEDI.

Apr├¿s avoir donn├® les objectifs de ce module de formation et expliqu├® la notion de ┬½┬áchronique┬á┬╗, le Capitaine a dÔÇÖune part, montr├® ├á travers les images quelques formes de sources et dÔÇÖautres parts pr├®sent├® les enjeux en fonction de la source, du transfert et de la cible que constitue les personnes. Il a expliqu├® les diff├®rentes formes de transfert dans diff├®rents milieux ├á travers le sch├®ma conceptuel qui montre les relations entre les sources, les milieux et les enjeux.

Il a fait cas des effets sanitaires qui se manifestent sous forme de maux de t├¬te, irritations, asthme, r├®actions allergiques, troubles de la respiration, du foie, du syst├¿me nerveux, cancers etc. Le Capitaine LEDI dans la suite de sa pr├®sentation a mis un accent sur les diff├®rentes ├®tapes de lÔÇÖ├®laboration du sch├®ma conceptuel en donnant avec d├®tail le contenu de chaque ├®tape. Il a en suite pr├®sent├® ├á travers un sch├®ma les actions de ma├«trise des risques ├á diff├®rents sites (├®mission, transfert, personnes). Pour finir le Capitaine ├á ├®clair├® les participants sur les principes qui r├®gissent la ma├«trise des risques chroniques ├á savoir la responsabilit├®, le bon ordonnancement et les ├®tudes et les consid├®rations financi├¿res et sociales.

 

A la suite de la pr├®sentation du Capitaine LEDI, les points suivants ont fait lÔÇÖobjet dÔÇÖ├®changes┬á:

  • Le lien entre les mesures de r├®duction des risques propos├®s dans chacun des trois niveaux (source-transfert-enjeux)┬á;
  • Le probl├¿me de la m├®connaissance des risques┬á;
  • La faiblesse du cadre juridique du Togo dans le domaine de la gestion des risques chroniques┬á;
  • LÔÇÖarbitrage entre les consid├®rations financi├¿res et sociales eu ├®gard ├á la carence de textes appropri├®s.

 

Deuxi├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áEtude dÔÇÖimpact Environnementale, M├®thodologie et mise en ┼ôuvre┬á┬╗

Le module ┬½ Etude dÔÇÖimpact Environnementale, M├®thodologie et mise en ┼ôuvre ┬╗ a ├®t├® pr├®sent├® par lÔÇÖhonorable NADJO.

LÔÇÖhonorable a introduit sa pr├®sentation par la d├®finition dÔÇÖune ├®tude dÔÇÖimpact environnementale qui est un processus officiel en vue de v├®rifier les impacts probables des activit├®s sur lÔÇÖenvironnement et les moyens et interventions permettant de contr├┤ler et de limiter les impacts.

Apr├¿s avoir fait un bref aper├ºu sur les objectifs dÔÇÖune ├®tude dÔÇÖimpact environnementale, lÔÇÖhonorable NADJO a pr├®sent├® la situation de d├®part permettant de d├®finir les principales composantes environnementales. Il a ensuite donn├® les diff├®rents types dÔÇÖimpacts, leurs caract├®ristiques et les mani├¿res dont peut ├¬tre d├®crite une ├®tude dÔÇÖimpact (intensit├®, direction, ├®tendue, dur├®e, fr├®quence, probabilit├® etc.). A travers un sch├®ma il a montr├® le processus et les phases dÔÇÖune ├®tude dÔÇÖimpact environnemental. Dans la suite de sa pr├®sentation il a abord├® entre autres

  • Les acteurs impliqu├®s dans lÔÇÖ├®tude dÔÇÖimpact environnementale, leurs r├┤les et responsabilit├®s┬á;
  • Les crit├¿res pour rendre une ├®tude dÔÇÖimpact environnementale efficace┬á;
  • Le cadre juridique fran├ºais r├®gissant les ├®tudes dÔÇÖimpact environnementales┬á;
  • Les projets soumis ├á ├®tude dÔÇÖimpact environnementale.

 

A lÔÇÖissue de cette pr├®sentation, les ├®changes avec les participants ont port├® sur les points suivants.

  • Le statut juridique de lÔÇÖAgence Nationale de Gestion de lÔÇÖEnvironnement┬á;
  • Le r├┤le de lÔÇÖEtat dans le suivi et le contr├┤le du respect des normes r├®gissant les ├®tudes dÔÇÖimpact environnementales┬á;
  • La pollution occasionn├®e par les usines NIOTO et CIMTOGO et lÔÇÖimpact sur les populations ;
  • LÔÇÖimpact des travaux de construction des routes dans le grand Lom├® et les inondations associ├®es┬á;
  • LÔÇÖimplication des ├®lus locaux dans lÔÇÖ├®tude dÔÇÖimpact environnementale.

 

Troisi├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áles meilleures techniques disponibles MTD┬á┬╗ Par le Capitaine ANOUNKOU.

Dans son introduction, le Capitaine a d├®fini les MTD comme ├®tant lÔÇÖensemble des moyens dont nous disposons pour ma├«triser les risques. Il a ensuite donn├® un aper├ºu sur la directive IED qui est une partie de la directive SEVESO et sa mise en application en France. Dans la suite de sa pr├®sentation, le capitaine ANOUNKOU sÔÇÖest appesanti sur les BREF (Best available techniques REFerence document), ┬ádocuments de r├®f├®rences des meilleures techniques disponibles MTD. Pour ce faire, il a fait ressortir

  • Le contenu des BREF pour chaque secteur industriel┬á;
  • LÔÇÖorganisation des BRIEF┬á;
  • Conclusions sur les MTD┬á;
  • La classification des BREF par secteur dÔÇÖactivit├® d├®velopp├® dans le cadre des directives IED.

Apr├¿s avoir abord├® les BREF, le formateur a poursuivi son expos├® en donnant les conditions dÔÇÖautorisation dÔÇÖune installation class├®e pour la protection de lÔÇÖenvironnement ICPE et la m├®thode de d├®termination des Valeurs Limites dÔÇÖEmission (VLE).

Le capitaine ANOUNKOU a fini sa pr├®sentation par une ├®tude de cas concernant la Centrale Thermique au Charbon (CTC) de Cordonais.

Les d├®bats qui sÔÇÖen sont suivis ont port├® sur la tropicalisation des meilleures techniques disponibles MTD et ceux devant ├¬tre utilis├®es pour lÔÇÖusine de CIMTOGO pour r├®duire la pollution quÔÇÖelle occasionne.

 

Quatri├¿me pr├®sentation┬á: Surveillance des ├®missions et impacts, Interpr├®tation de lÔÇÖEtat des Milieux (IEM). Par M. TCHALA Matiyou

Monsieur TCHALA a commenc├® son expos├® en pr├®sentant les types de surveillance ainsi que les objectifs de la surveillance dÔÇÖune installation class├®e en fonctionnement. Pour ce faire, il a dÔÇÖabord ├®clair├® les participants dÔÇÖune part sur la surveillance des ├®missions et dÔÇÖautres parts sur la surveillance environnementale. Il a ensuite abord├® les ├®tapes et le contenu dÔÇÖune surveillance environnementale.

Le formateur a continu├® sa pr├®sentation en faisant ressortir les objectifs de lÔÇÖInterpr├®tation de lÔÇÖEtat des Milieu (IEM) selon quÔÇÖil sÔÇÖagisse dÔÇÖune nouvelle installation ou dÔÇÖune installation existante. A travers un sch├®ma il a expliqu├® la d├®marche de lÔÇÖIEM ainsi que les valeurs r├®glementaires y aff├®rentes. Il a conclu sa pr├®sentation par la synth├¿se de la d├®marche de lÔÇÖIEM.

A lÔÇÖissue de sa pr├®sentation les d├®bat ont port├® entre autres sur┬á:

  • Le responsable de la mesure des valeurs initiales en termes de co├╗t┬á;
  • Le r├┤le de lÔÇÖEtat dans la pollution de la zone portuaire┬á;
  • LÔÇÖexistence dÔÇÖautres normes en dehors des Valeurs Limites dÔÇÖEmission VLE.

 

Cinqui├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áEvaluation des risques sanitaires ERS┬á┬╗. Par Capitaine LEDI.

Le Capitaine LEDI ├á lÔÇÖentame de sa pr├®sentation a donn├® les objectifs de lÔÇÖ├®valuation des risques sanitaires aussi bien au niveau dÔÇÖune installation en projet quÔÇÖune installation en fonctionnement. Pour permettre ├á son auditoire de mieux comprendre la suite de sa pr├®sentation, le Capitaine a donn├® les d├®finitions de certains mots cl├®s ├á savoir ┬½┬áDanger┬á┬╗, ┬½┬áExposition┬á┬╗ et ┬½┬áRisque┬á┬╗. Apr├¿s avoir fait un bref historique de lÔÇÖ├®valuation des risques sanitaires pr├®sent├® les trois ├®tapes de lÔÇÖERS de la source vers les enjeux.

Il a ensuite pr├®sent├® la logique de lÔÇÖERS et ses ├®tapes de r├®alisation ├á savoir (i) la caract├®risation du site, (ii) lÔÇÖ├®valuation de de lÔÇÖexposition, (iii) lÔÇÖ├®valuation de la toxicit├®, (iv) la caract├®risation du risque. Le formateur a continu├® sa pr├®sentation en abordant lÔÇÖun apr├¿s lÔÇÖautre les points suivants┬á:

  • Le bilan des ├®mission issues des sources┬á;
  • Les sc├®narios dÔÇÖexposition┬á;
  • La mod├®lisation de la dispersion atmosph├®rique┬á;
  • La relation dose-effet, les Valeurs Toxicologiques de R├®f├®rence, les effets ├á seuil et sans seuil┬á;

 

Les points dÔÇÖ├®changes et les d├®bat au s ont port├® sur les questions suivantes┬á:

  • Les mesures contraignantes pour imposer aux exploitants la r├®alisation des ├®tudes pr├®liminaires┬á;
  • Les contr├┤le du respect de la norme avant la d├®livrance de lÔÇÖautorisation.

 

Sixi├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áGestion de la phase post-accidentelle suite ├á un accident industriel┬á┬╗.

Par Honorable NADJO.

En vue dÔÇÖintroduire sa pr├®sentation, lÔÇÖHonorable ├á commenc├® par lÔÇÖhistorique de lÔÇÖaccident de SEVESO dont le bilan est catastrophique et qui est le point de d├®part de lÔÇÖ├®veil de conscience sur les risques li├®es aux installations industrielles et ayant conduit ├á lÔÇÖ├®laboration de directives appropri├®es.

Il a pr├®sent├® le cadre temporel dÔÇÖune installation class├®e aussi bien hors accident quÔÇÖen cas dÔÇÖaccident. Il a ensuite fait ressortir les trois principes de la gestion post-accidentelle notamment

Le principe de la responsabilit├® (exploitant, inspecteur des IC, populations), celui du bon ordonnancement (├®viter -r├®duire-compenser) et enfin les ├®tudes et actions.

LÔÇÖhonorable ├á fini sa pr├®sentation par une ├®tude de cas sur la Gestion post-accidentelle de lÔÇÖincendie dÔÇÖun stockage de produits phytosanitaires.

 

 

Septi├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áles effets post-accidentelle et leurs d├®terminants┬á┬╗.

Par M. TCHALA Matiyou

Monsieur TCHALA dans sa pr├®sentation a dÔÇÖabord abord├® les types dÔÇÖaccidents et les cons├®quences aussi bien environnementales, sanitaires, ├®conomiques que sociales diff├®r├®es. Il a mis lÔÇÖaccent sur lÔÇÖampleur des effets diff├®r├®s en faisant ressortir les facteurs dont d├®pend lÔÇÖimportance de lÔÇÖaccident. Ces facteurs sont entre autres

  • La nature de lÔÇÖaccident┬á;
  • La nature des activit├®s sur le site┬á;
  • La vuln├®rabilit├® des enjeux aux alentours┬á;
  • Les conditions dÔÇÖintervention pour maitriser lÔÇÖaccident┬á;
  • La configuration des milieux de transfert possibles.

Il a continu├® son expos├® en pr├®sentant le risque et ses composantes (source, transferts, enjeux ├á prot├®ger). Le formateur a fait ressortir les deux sources (primaire et secondaire) et leurs effets ├á travers des images quÔÇÖil a pr├®sent├® et expliqu├® aux participants. Par une figure accompagn├®e dÔÇÖun tableau il a montr├® dÔÇÖune part des exemples de sources primaires et secondaires, des formes de transfert et dÔÇÖautres parts les enjeux ├á prot├®ger (les personnes, les biens et lÔÇÖenvironnement). Pour finir monsieur TCHALA a pr├®sent├® les composantes et d├®terminants du risque sous forme de sch├®ma quÔÇÖil a interpr├®t├® pour les participants.

 

Huiti├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áActions de pr├®vention et r├®duction des effets post-accident┬á┬╗.

Par Capitaine ANOUNKOU

Le capitaine ANOUNKOU a commenc├® sa pr├®sentation en donnant les points sur lesquels lÔÇÖon pourrait agir pour r├®duire voire minimiser les risques. Pour ce faire, il a dÔÇÖabord ressorti les actions pour ma├«triser les risques sur la source primaire (la phase dÔÇÖexploitation) en donnant comme exemple le cas dÔÇÖun incendie, dÔÇÖune explosion ou dÔÇÖune perte de confinement. Il a ensuite abord├® le cas de lÔÇÖaction sur une source secondaire (sol, eau souterraine, lacs, mer etc.) ainsi que sur les transferts et les enjeux ├á prot├®ger.

Le capitaine a continu├® sa pr├®sentation par une ├®tude de cas relative ├á la r├®duction des transferts et des expositions et a fini en donnant quelques techniques de d├®pollution.

Les d├®bats ├á lÔÇÖissue de cette pr├®sentation ont port├® sur lÔÇÖimpact de la pollution de lÔÇÖair sur les fruitiers et le risque li├® ├á la proximit├® des stations dÔÇÖessence des maisons dÔÇÖhabitation.

 

Neuvi├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áGestion et traitement des d├®chets post-accident┬á┬╗.

Par Honorable NADJO

 

En vue de se faire mieux comprendre par son auditoire, lÔÇÖHonorable NADJO a ├á lÔÇÖentame de sa pr├®sentation d├®fini les notions de ┬½┬áD├®chets┬á┬╗ et de ┬½┬áDangereux┬á┬╗. ┬áPour illustrer aux participants la g├®n├®ration de d├®chets, lÔÇÖhonorable a pris lÔÇÖexemple de lÔÇÖincendie dÔÇÖun stock de bois sur sol pollu├®, cas de Saint-Cyprien du 22 ao├╗t 2008.

LÔÇÖHonorable apr├¿s avoir fait un aper├ºu sur le type de d├®chets g├®n├®r├®s par un accident a pr├®sent├® des enjeux et les risques li├®s aux d├®chets post-accident. Il a ensuite fait ressortir les principes de gestion des d├®chets par rapport auxquels il faut des fili├¿res agr├®├®es.

Pour finir lÔÇÖHonorable a abord├® les voies de traitement au rang desquelles les traitement physico-chimiques, thermiques et biologiques sont les plus importants.

 

Dixi├¿me pr├®sentation┬á: ┬½┬áOrganisation du post-accident, reprise dÔÇÖactivit├®s, retour dÔÇÖexp├®rience┬á┬╗ Par Capitaine LEDI.

Dans son expos├®, le Capitaine LEDI a dÔÇÖabord donn├® les missions et les r├┤les de la cellule post- accident ├á diff├®rente phases avant de sÔÇÖatteler sur la communication et lÔÇÖimplication des populations.

Le formateur a ensuite abord├® la reprise dÔÇÖactivit├® avec une s├®rie de mesures en sp├®cifiant le retour ├á la normale hors site et le retour ├á la normale sur site. Il a fait un aper├ºu sur ┬½┬ála construction du retour ├á la normale┬á┬╗ qui est une analyse syst├®matique dÔÇÖun ├®v├®nement pass├® en vue dÔÇÖen tirer des le├ºons pour la gestion du risque en g├®n├®ral.

Le capitaine a insist├® sur le fait que cette ├®tape doit permettre la recherche et lÔÇÖ├®tablissement des responsabilit├®s sans stigmatisation et une collaboration intersectorielles suffisantes.

Pour finir il a ├®voqu├® la n├®cessit├® de mettre en place une politique sur le post-accident ├á deux volets.

 

III-RECOMMANDATIONS:

A lÔÇÖissue de cette formation, plusieurs recommandations ont ├®t├® formul├®es aussi bien ├á lÔÇÖendroit des formateurs, de lÔÇÖEtat, quÔÇÖ├á lÔÇÖendroit des ├®lus locaux.

A lÔÇÖendroit de tous les acteurs┬á:

Prendre en compte lÔÇÖaspect genre dans les renforcements des capacit├®s ├á tous les niveaux.

A lÔÇÖendroit des formateurs

  • Sensibiliser les acteurs pour la non-utilisation des anciens pictogrammes┬á;
  • Sensibiliser les acteurs nationaux pour une lÔÇÖharmonisation de lÔÇÖ├®tiquetage conventionnel au niveau international┬á;

A lÔÇÖendroit du minist├¿re en charge de lÔÇÖenvironnement

  • Faire un plaidoyer aupr├¿s du gouvernement afin que des mesures urgentes soient prises pour minimiser la pollution engendr├®e par la SNPT┬á;
  • Faire un plaidoyer afin que la question des NRBC soit int├®gr├®e dans les plans et programmes de d├®veloppement des communes┬á;
  • Am├®liorer lÔÇÖarsenal juridique national pour mieux prot├®ger les populations contre les risques industriels┬á;
  • Former le personnel des communes pour une meilleure compr├®hension de la th├®matique des risques NRBC┬á;

 

CONCLUSION

Cette formation et sensibilisation a permis aux participants de sÔÇÖimpr├®gner des diff├®rents enjeux de la gestion des risques industriels ainsi que les cons├®quences y aff├®rentes surtout dans un pays en pleine ├®mergence ├á lÔÇÖinstar du Togo. Elle a permis aux ├®lus locaux et aux autres acteurs de mieux connaitre leurs r├┤les et responsabilit├®s dans la gestion des risques.

Les participants se sont f├®licit├®s de la bonne conduite des travaux et ont ├®mis le souhait quÔÇÖune prochaine formations et sensibilisations soient initi├®es afin dÔÇÖ├®veiller les consciences dÔÇÖun plus grand nombre dÔÇÖacteurs sur les risques NRBC.

Fait ├á Lom├® le 10 f├®vrier 2021

Le rapporteur,

NÔÇÖPO┬á Tissama ┬áY.

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